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  • Текст песни Giovanni - Aurore

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    Sur les hauteurs de la ville, les premières lueurs effacent la lune
    Et les fenêtres en face s'allument
    Des collines de ciment pour seul horizon
    J'profite du silence avant que les premiers bruits de la ville résonnent
    Des souvenirs reviennent, moi j'n'étais qu'un gosse impatient
    cu fil du temps j'ai compris que la musique deviendrait ma passion
    Le chemin sera long, j'l'entame sans savoir ce qui m'attend
    Et j'm'accroche à mes rêves tout comme le fils à Minato

    J'aperçois le ciel rouge remplacer la nuit
    J'repense aux années que le temps m'a volées
    Quand nos sourires s'effacent et laissent place à l'ennui
    Toutes nos promesses d'enfants ont été oubliées, toutes nos promesses d'enfants ont été oubliées, toutes nos promesses d'enfants ont été oubliées

    Des projets plein la tête, j'passais les cours les yeux à la fenêtre
    En rêvant d'explorer le monde qui m'a vu naître
    Grandi dans une famille nombreuse, t'apprends à t'effacer
    à l'écart des conflits dans une chambre qui laisse le son passer
    Traîner la semaine en cours t'ennuie mais sans ça
    Tu ne sortirais jamais de ton nid et tu serais insociable
    Loin de ta ville comme Sansa et sans nouvelles de ta famille, tu fixes l'horizon
    Tu t'en veux à toi-même d'être triste sans raison
    J'essaye d'être simple et de cacher mes colères
    C'était mon pote mais le temps et la distance m'en a fait un collègue
    Et mon cerveau se déconnecte, j'ai du mal à réfléchir
    J'te pensais honnête jusqu'à ce que j'sente ton couteau dans l'échine
    Nos chemins se séparent, on me dit : « relativise, y'a pire que ça »
    On apprend plus en traînant avec des frères plus âgés que soi
    Les années tissent des liens qui d'un coup se déchireront
    Le temps fera qu'on oubliera nos noms comme Haku et Chihiro
    J'sais que le stress amaigrit nos darons
    Leur santé s'abîme, le moral dans l'abîme et aujourd'hui ils nagent dans leurs anciens habits
    Ils nous soutiennent sans trop croire aux rêves qu'on nourrit
    Peur qu'ils s'éteignent car ils vieillissent plus vite qu'on ne mûrit
    On a du mal à montrer qu'on s'attache donc on parle avec les mots bleus
    On cache nos peines et certains proches n'ont jamais vu nos pleurs
    Sois là pour ta soeur, accepte celui qui partage son coeur
    Conseille ton frère, à son âge tu faisais les mêmes erreurs
    À nos grands-mères dont les heures semblent si lentes
    Chaque mouvement pour elles s'accompagne de douleurs lancinantes
    Malgré que ton départ m'ait fait souffrir
    Chaque détail du quotidien m'évoque un souvenir de toi et me fait sourire
    J'pense à cette ville que j'aime parcourir quand le tro-mé se ferme
    Et que le soleil s'en va pour éclairer l'autre hémisphère
    À toutes ces heures perdues à fantasmer sur ces rêves hors d'atteinte
    Ces soirées qui durent à refaire le monde jusqu'au matin

    J'aperçois le ciel rouge remplacer la nuit
    J'repense aux années que le temps m'a volées
    Quand nos sourires s'effacent et laissent place à l'ennui
    Toutes nos promesses d'enfants ont été oubliées, toutes nos promesses d'enfants ont été oubliées, toutes nos promesses d'enfants ont été oubliées

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